Journal intime de petite Julie.
Le 2 janvier.
Mon cher journal, je suis très fatiguée de cette
vie en Russie . Cette ville, sombre et froide, ce travail sans
perspectives , mes étudiants de français, ils ne comprennent aucun règle
de cette langue magnifique! Pas possible! Mais… A mon avis, c’est à la page.
Le 5 janvier.
Cher journal ! J’ai trouvé la
solution ! Je vais en France ! Oui ! À Paris !
Imagine-moi , la petite fille russe, à Paris, en pleins charme et chic !!! Je me vois comme femme
fatale là-bas.
Le 6 janvier.
Mon cher ! J‘ai acheté un billet d’aller,
mais sans retour. Et pour ça je bois de la champagne et
je mange du Camembert! Je pars entre
une semaine. J’annule tout le rendez-vous
avec mes étudiants.
Le 8 janvier.
Ufff, mon cher, j’ai besoin de faire mille choses.
Aujourd’hui je vais dans l’atelier,
pour coudre la jupe du chiffon, ensuit je me dépêche au boutique ; je veux acheter le bijou – un collier et l’eau de
toilette nouvelle. Je veux être une cocotte
parisienne !
Le 13 janvier.
Cher journal, je suis prête. J’ai fait manucure et j’ai mis la lingerie nouvelle. Mon dieu !
La France, attends moi !
Le 2 mars.
Mon cher journal, excuse-moi, je n’ai eu le temps
pour écrire ici. Je cherche le travail et le logement. Paris est une ville
très coûteuse, je n’ai pas plus d’argent de poche. Je ne peux pas plus visiter
les boutiques et manger aux
restaurants. Je dois dire que Paris est une ville élégante, sans doutes, mais
elle n’est pas la ville des femmes
fatales, comme j’ai pensé.
Le 10 mars.
Mon cher, ma vie à Paris est un film noir. J’habite dans un garage, je me heurte avec mes
problèmes tête-à-tête. Je rêvais
trop.
Le 20 mars.
Mon journal. Je retourne en Russie. La France
était pour moi une fable, un rêve. Mais
je dois comprendre que la vie n’est pas la fable. Si je veux à vivre en France,
je dois préparer bien toutes les choses et j’essaie encore en fois. C’est la
vie.
Maria Torlopova
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